Lâchez nous la charte !
Afin de garantir le respect d’une identité graphique et/ou visuelle, l’homme créa la charte. Bible truffée d’exemple à suivre ou à proscrire, à l’usage des futurs utilisateurs en l’absence de son créateur. L’objet censé nous faciliter la tâche est souvent, lors de son application, source de polémique. Plusieurs familles s’affrontent. Notamment celles-ci : l’école militaire, le Club des néophytes décomplexés ou encore la confrérie des créatifs despotiques. La première mon capitaine, consiste a appliquer strictement la loi avec une rigueur industrielle. Résultat : la finesse et le glamour du Panzer au rendez-vous. La deuxième agit au lance flamme ou au bistouri sans connaître ses instruments, ni en mesurer les effets secondaires. (Personne sensible s’abstenir.) Quant à la dernière, elle se considère comme l’élu, s’autorisant ainsi son interprétation. Toute objection sera écartée sur un ton péremptoire. Le commun des mortels n’a qu’à bien se tenir face au divin.
En conclusion, entre son élaboration, sa forme définitive et son utilisation, la charte aura usée les patiences. Mais que faire me direz-vous ?… Peut-être conserver les éléments essentiels qui caractérisent le sujet (ADN) et s’autoriser une pincée de liberté. Privilégier l’harmonie à la rigueur industrielle et soumettre à qui de droit avec une pointe de bon sens.
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