Dennis Hopper

Cette image en noir et blanc pour la couverture, ce orange pour la typographie : 2 éléments qui ne peuvent qu’attiser ma curiosité. Et ce type en pleine rue, que regarde -t-il ?… Ouvrir ce livre pour en savoir d’avantages s’impose. En feuilletant l’ouvrage, je découvre Dennis Hopper le photographe et non l’acteur. Les clichés de ce dernier illustrent son regard sur le quotidien entre 1962 et 1968. Sous des airs décontractés, on sent une Amérique qui se tord entre son conservatisme et son évolution inévitable. La naissance de cette nouvelle génération porteuse d’une révolution sociale et culturelle en est l’incarnation, couchée sur papier mat. Au programme, la maison de Dennis à Los Angeles, un après-midi farniente à Vénice Beach, Santa Monica ou encore Malibu. Les copains au fil des pages se nomment Jane Fonda — sublime — et son conjoint du moment, le réalisateur frenchy Roger Vadim. Egalement présent, le producteur Phil Spector, les Birds et le Jefferson Airplane pour la bande son. Steve McQueen et Peter Fonda pour les mâles. Si les filles affichent avec désinvolture leur beauté naturelle non retouchée, les mecs incarnent les futures références cinématographiques de demain. En 1969, Dennis nous présentera la face cachée de ces décors idylliques avec son film Easy Rider. Avis aux amateurs : Pour l’édition signée, prévoir # 700€. Sinon, un billet de 250€ fera l’affaire.

En savoir + : http://www.artbook.com/0967236657.html